>>49960760Rappel quotidien que les séries télé ne sont devenues cool que depuis que les marketeurs n'arrivent plus à nous faire payer pour des films (on pirate aussi les séries, mais "on" se retrouve devant la télé pour la nouvelle saison).
Skins est une merde abyssale, avec toujours le même schéma :
le gentil (la nunuche limite retardée cf pic related, la fille qui fait "wow", différentes figures du puceau militant...) / l'agressif (cook, effy...). Dans Skins, entre le gentil et le méchant, c'est toujours le gentil qui a tort (signe de la dégénérescence britannique?).
La vacuité du scénario est telle qu'au bout de deux saisons, tous les personnages sont systématiquement obligés de mourir. Ça a déjà du mal à aller au bout d'une saison, vu qu'une saison se contredit elle-même : chaque épisode est centré sur un personnage stéréotypé ; mais surprise, on entre dans sa maison et on rencontre sa mère et son beau-père (qui n'existaient pas avant) : le personnage est plus profond qu'il n'y paraissait. Problème : cette profondeur subite est en contradiction nette avec des traits factuels du personnage dans les précédents épisodes. Chaque épisode nous joue la déconstruction du personnage de sitcom qui-est-plus-profond-qu'on-croyait mais-qui-redevient-con-dans l'épisode d'après.
Ceci dit, la photographie est superbe, les teens, bandantes, et on attend avec impatience l'épisode de leur défloration.